J'ai testé pour vous

Fermier d’un jour à la Contrée des Minis

Pour être des testeurs, nous l’avons été !

Accompagnée de Marie et Alexandra, nous avons pris la direction d’Hilbesheim à une dizaine de minutes de Sarrebourg.

Nous avons eu le privilège de tester en avant-première la nouvelle animation « fermier d’un jour » par un matin de mars.

Si le ciel est bleu, le vent est glacial mais cela n’entame pas notre bonne humeur ! Nous chaussons nos bottes, nous ajustons nos bonnets et gants et Franck Sasso, le président de l’association nous accueille. Après de rapides présentations, nous entrons dans le bâtiment principal.

Nous sommes très attendus par les animaux, et  pour cause, le petit déjeuner n’a pas encore été servi ! Les rongeurs couinent et s’agitent. Les lapins nains et les cochons d’Inde nous font comprendre rapidement que le temps n’est pas à la discussion:

ils ont faim !!!

 

 

Première mission, vérifier le niveau d’eau dans leur « biberon » (une bouteille en plastique avec un col métallique pourvu à son extrémité d’une bille). Celui des cochons d’Inde est vide. Franck nous apprend que les cochons d’Inde ont besoin d’un apport en vitamine C, qui se trouve sous forme liquide. Avec une pipette, nous mesurons la quantité qu’il nous a indiquée et la mettons dans l’eau. Ensuite, il faut passer à la nourriture. Nous coupons divers légumes en lamelles ou en morceaux et nous complétons par des granulés et du foin.

Nous rencontrons un grand succès !

Nous recommençons le même travail pour les lapins bélier (avec des oreilles qui tombent)  et d’autres cochons d’Inde, qui sont dans des clapiers un peu plus loin et surprise ! Deux femelles cochons d’Inde ont eu des bébés, ça court et ça s’agite dans tous les sens. Franck nous explique que les bébés, même s’ils sont très petits mangent déjà comme les adultes, c’est impressionnant !

Après le nourrissage des rongeurs, nous passons à la taille au-dessus : les cochons nains. Il y a un peu de tension dans leur enclos. Madame cochon a eu des bébés, nous apercevons quelques petits bouts de rose dans la paille mais le but n’est pas de les déranger. Franck nous explique quel est le régime alimentaire des cochons et nous explique que le comportement de la femelle a changé depuis l'arrivée de ses bébés. Monsieur cochon est toléré, du moment qu’il reste dans son coin. Qui a dit « caractère de cochon » ?

Nous installons de la paille et du foin et Madame cochon en profite pour refaire immédiatement la déco.

Sans temps mort, nous passons aux animaux de la basse-cour à plumes.

Il y a des poules et des coqs multicolores ! Nous leur donnons accès à l’extérieur après leur avoir donné à manger. Stupeur ! Nous leur donnons en plus d’une nourriture habituelle, de la coquille d’huitre broyée ! Moi la citadine, je tombe des nues. Depuis quand donne-t-on aux poules les restes du plateau de fruits de mer du réveillon ?! Franck nous explique que c’est une source importante de calcium ce qui renforce le système immunitaire des poules et permet d’avoir une qualité meilleure pour les coquilles d’œuf.

Après cette parenthèse intérieure, nous sortons avec des brouettes pleines de foin, direction l’enclos des chèvres naines et du zébu miniature.

Le gros travail du jour (il sera différent à chaque fois) sera de nettoyer leur maison. Notre première mission est de déplacer Romulus et Rémus, les deux petits boucs. En toute franchise, l’expression « être têtu comme une bourrique » devrait être modifiée en « être têtu comme un bouc » ! Ils ne sont pas très coopératifs mais ça fait partie du jeu. A force de patience, nous les installons dans un autre enclos le temps du nettoyage. Remille, la chevrette naine n’est pas du tout contente d’être séparée de ses copains. Etre avec Rhéa la zébu, ça passe mais être entre chèvres, c’est mieux ! Un gros tas de foin installé à proximité de son museau plus tard, le silence est revenu. Et nous voilà en action avec pelles et raclette en métal. Au fur et à mesure, nous retirons la paille, le caca (il faut appeler un chat un chat) et une couche de sciure de bois qui sert de litière. C’est un sacré boulot ! Nous remettons tout au propre et très vite, Remille et Rhéa viennent vérifier que le travail a été bien fait, nous sommes chez elles après tout !

Nous finissons notre formation de fermières par la visite des autres espaces extérieurs, la place des contes, la future ruche pédagogique, le jardin pédagogique, l’enclos des moutons et de l’âne et nous terminons par les deux stars de la Contrée des Minis : Merry et Pippin, les alpagas. Ils sont trop choupinou !!!! Nous fondons complètement. L’un d’eux à une coupe plutôt sage, par contre, l’autre pourrait être dans un boyband d’alpagas. Leur laine est toute douce, autant que leurs regards. On pourrait croire qu’ils ont des faux-cils.

Après tout ce travail, nous avons bien mérité notre goûter !

Tous les produits sont locaux. Nous choisissons du jus de pomme/coing et des gâteaux à la farine de châtaignes produits par un moulin du secteur.

Tout au long de notre matinée sur place, nous avons pu croiser les bénévoles de l’association. Ils prennent soin des animaux et ce jour-là, du potager. Nous avons pu voir le fonctionnement d’une grelinette. Cet outil pourvu de longues dents permet de travailler le sol sans le retourner. Cela respecte les différentes couches du sol et préservent les micro-organismes qui y vivent.  

En résumé, si vous cherchez à en apprendre plus sur les animaux, sur la vie d’une ferme pédagogique et ce en mettant vraiment la main à la pâte, cette animation est pour vous !

 

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Audrey Kugler

Responsable accueil

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